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ave maria - Page 3

  • Robert Prizeman : "Ave Maria"

    Libera
    (Conor O'Donnell, Fiona Pears, John Anderson, Steven Geraghty, Chris Dodd, Robert Prizeman, Ian Tilley)

  • William Cornysh The Elder : Ave Maria, Mater Dei

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers

  • Méditation : de la nécessité de l'oraison

    « Commencez toutes sortes d’oraisons, soit mentale soit vocale, par la présence de Dieu, et tenez cette règle sans exception, et vous verrez dans peu de temps combien elle vous sera profitable.

    Si vous me croyez, vous direz votre Pater, votre Ave Maria et le Credo en latin ; mais vous apprendrez aussi à bien entendre les paroles qui y sont, en votre langage, afin que, les disant au langage commun de l’Eglise, vous puissiez néanmoins savourer le sens admirable et délicieux de ces saintes oraisons, lesquelles il faut dire fichant profondément votre pensée et excitant vos affections sur le sens d’icelles, et ne vous hâtant nullement pour en dire beaucoup, mais vous étudiant de dire ce que vous direz, cordialement ; car un seul Pater dit avec sentiment vaut mieux que plusieurs récités vitement et couramment.

    Le chapelet est une très utile manière de prier, pourvu que vous le sachiez dire comme il convient : et pour ce faire, ayez quelqu’un des petits livres qui enseignent la façon de le réciter. Il est bon aussi de dire les litanies de Notre Seigneur, de Notre Dame et des saints, et toutes les autres prières vocales qui sont dedans les Manuels et Heures approuvées, à la charge néanmoins que si vous avez le don de l’oraison mentale, vous lui gardiez toujours la principale place ; en sorte que si après icelle, ou pour la multitude des affaires ou pour quelque autre raison, vous ne pouvez point faire de prière vocale, vous ne vous en mettiez point en peine pour cela, vous contentant de dire simplement, devant ou après la méditation, l’oraison dominicale, la salutation angélique et le symbole des apôtres.

    Si faisant l’oraison vocale, vous sentez votre cœur tiré et convié à l’oraison intérieure ou mentale, ne refusez point d’y aller, mais laissez tout doucement couler votre esprit de ce côté-là, et ne vous souciez point de n’avoir pas achevé les oraisons vocales que vous vous étiez proposées ; car la mentale que vous aurez faite en leur place est plus agréable à Dieu et plus utile à votre âme. J’excepte l’office ecclésiastique si vous êtes obligée de le dire ; car en ce cas-là, il faut rendre le devoir.

    S’il advenait que toute votre matinée se passât sans cet exercice sacré de l’oraison mentale, ou pour la multiplicité des affaires, ou pour quelque autre cause (ce que vous devez procurer n’advenir point, tant qu’il vous sera possible), tâchez de réparer ce défaut l’après-dînée, en quelque heure la plus éloignée du repas, parce que ce faisant sur icelui, et avant que la digestion soit fort acheminée, il vous arriverait beaucoup d’assoupissement, et votre santé en serait intéressée. Que si en toute la journée vous ne pouvez la faire, il faut réparer cette perte, multipliant les oraisons jaculatoires, et par la lecture de quelque livre de dévotion avec quelque pénitence qui empêche la suite de ce défaut ; et, avec cela, faites une forte résolution de vous remettre en train le jour suivant. »

    St François de Sales, Introduction à la vie dévote (Seconde Partie de l'Introduction, ch. I, 5-9), in "Œuvres", nrf-Gallimard, 1969.
    Texte intégral en ligne (publié d’après l’édition de 1619) à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais.

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  • Morten Lauridsen : Ave Maria (1997)

  • Méditation : l'Ave Maria de Lourdes

    « Cet Ave Maria de Lourdes, ce cantique si bien venu d'un prêtre vendéen, l'Abbé Gaignet (*), qu'il est doux, qu'il est suave, qu'il est prenant ! Chanté sans accompagnement par des milliers de voix différentes, douces ou fortes, légères ou profondes, perçantes ou graves, porté sur des milliers de vagues sonores, ce cantique monte vers la Vierge avec un irrésistible essor. C'est le cri de détresse, ou l'acte d'abandon filial des infirmes et des malades, assis dans leur voiture ou couchés sur leur grabat. C'est un cri de foi, d'amour, de tendresse à la mère des miséricordes et au guérisseur souverain, c'est l'acte de reconnaissance des êtres souffrants, résignés, soulagés ou guéris, du pécheur converti, revenu en grâce auprès de Dieu. C'est l'exhalaison de l'âme pure des enfants et des vierges, le salut enthousiaste et joyeux d'une jeunesse heureuse et fière d'être chrétienne. C'est le cantique de reconnaissance et d'allégresse des âmes privilégiées, élues du Seigneur. Quelle vision que ces milliers d'hommes et de femmes, d'enfants et de jeunes gens, venus de tous les coins de France et du monde, un cierge à la main, semblant une forêt mouvante, pleine de lumière. Quel concert que ces milliers de voix fondues dans une seule prière, honorant, acclamant en des transports sublimes de foi, de confiance et d'amour, la Royauté et la Gloire du Fils et de la Mère ! »

    B. Clénet in "Notre-Dame Reine de France", P. & O. Lussaud Frères, Fontenay-le-Comte, 1945.

    (*) : le Chanoine Jean Gaignet (1839-1914), prêtre de St Sulpice, directeur du grand séminaire de Luçon (Vendée), est l'auteur-compositeur de la version originale de l' "Ave Maria" de Lourdes.

    Ave Maria,Lourdes,Jean Gaignet

    "Cantique-récit de l'apparition de N.-D. de Lourdes en six dizaines de strophes"
    par l'abbé J. Gaignet, Rodez, 1875

    Texte intégral du cantique disponible à la BNF (cliquer sur l'image ci-dessus)
    et sur notre site internet, remis en forme

  • Gyorgy Orban : Ave Maria

    Chœur hongrois - Dir. Dr Szabolcs Szabo

  • Lorenzo Perosi (1872-1956) : Ave Maria

    Pueri Cantores della Cappella Sistina - Mons. Marcos Pavan (juin 2009)

  • Robert Parsons (1535-1572) : "Ave Maria"

    St. John's College, Cambridge

  • Méditation - Poésie : Ave Maria

    « Prenant le chapelet qui s'use entre mes doigts,
    J'en récite le soir, l'Ave cinquante fois.
    Ayant péché, j'étais d'une tristesse amère ;
    Mais, simplement ainsi qu'un fils devant sa mère,
    Mains jointes, à genoux, les yeux mouillés de pleurs,
    J'ai répété : « Priez pour nous pauvres pécheurs ! »
    Et déjà dans mon cœur, je sens la paix renaître...
    Je crois, j'espère en Dieu. Je sais qu'il est un Maître
    Miséricordieux, bon clément, paternel.
    Pourtant, il est aussi, sur un trône éternel,
    Un Juge... Et quand je songe à ma vie, il me semble
    Que je suis devant lui bien coupable, et je tremble.
    Oui, mais la Bonne Vierge est là qui me défend !...
    Souvenons-nous : jadis, quand on était enfant,
    Que pour nous châtier de quelque faute grave
    Le père, juste, avançait, la main haute,
    Notre mère arrêtait son bras prêt à frapper...
    Or, dans le saint Récit qui ne peut nous tromper,
    Jésus-Christ, sur la Croix, donnant Jean à Marie,
    Lui dit : « Voilà ton fils ! » ... C'est pourquoi je la prie,
    A l'heure de ma mort, d'implorer mon pardon,
    Car, quand Jésus lui fit ce mystérieux don,
    Il lui léguait aussi l'humanité chrétienne
    Tout entière, et sa Mère, ô Seigneur, est la mienne !...
    Dans le creux de ma main, je vois mon chapelet,
    Et pour moi ces grains noirs sont comme une semence
    qu'avec un grand espoir, je jette au ciel immense.
    Chaque Ave va bientôt, miracle merveilleux,
    S'épanouir aux pieds de la Reine des Cieux,
    Et, suave parfum, ma prière fleurie

    Montera sans tarder vers la Vierge Marie. »

    François Coppée (1842-1908), in Sœur Paul-Emile, s.g.c.,
    "Le Renouveau Marial dans la Littérature Française",
    Éditions Spes, Paris, 1936.

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  • Sequence Ave Maria (Virgo Serena)

    Schola Cantorum "Regina Pacis", Klaipeda, Lithuanie

  • Ludwig Senfl (1486-1543) : "Ave Maria"

    Ensemble vocal SolaVoce

  • Alonso Lobo (1555-1617) : Ave Maria

    The Tallis Scholars - Dir. Peter Phillips

  • Domenico Bartolucci (1917-2013) : Ave Maria

    Domenico Bartolucci : « Maître perpétuel » du Chœur pontifical de la Chapelle Sixtine
    Pueri Cantores de la Chapelle Sixtine

  • Méditation : vertus du chapelet...

    « L'Ave Maria est une prière qui ne lasse jamais (S. Curé d'Ars). Il redit à Dieu la pureté, la foi, l'obéissance et l'amour de la créature qu'Il chérit entre toutes. Aussi chaque dizaine de notre chapelet est comme le coup d'une verge bénie et puissante, faisant jaillir l'eau de la grâce de la pierre vivante qui est le Christ (Mgr Gay). Le chapelet est le livre du riche comme du pauvre, du savant et de l'ignorant, de l'enfant et du vieillard, du docte théologien et de l'humble bergère (Card. Perraud) ; il est la prière des âmes simples et il fait les délices des âmes élevées en sciences et contemplation (P. de Ravignan). C'est la dévotion à Marie la plus autorisée, la plus agréable à la Sainte Vierge et la plus populaire ; c'est la plus admirable formule de prière et la plus propre à favoriser l'esprit de piété (Léon XIII). Celui qui égrène son chapelet m'inspire grande confiance (Mgr de Bouillerie) ; les grâces obtenues par cette dévotion font penser, tant elles sont nombreuses, aux étoiles du ciel et aux grains de sable, ces images de l'immensité (Mgr Isoard). Si donc vous voulez la paix dans vos cœurs, dans vos familles et dans la partie, dites tous les soirs, réunis en famille, cette prière si efficace du chapelet (Pie IX). Oh ! qu'ils sont assurés de leur salut, ceux qui s'attachent avec amour et persévérance à cette sainte pratique (S. Alphonse). - Ô mon chapelet, tu es le plus souriant ami de ma vie ; avec toi la paix a toujours régné dans mon coeur ; reçois mon dernier acte d'amour et mon dernier soupir (Card. Dechamps). »

    P. Romain Rome, O.F.M., in "Le Messager de St François", Mai 1911.

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  • Sebastian z Felsztyna (v.1490-1544) : "Alleluia, Ave Maria"

    Chœur de la Radio de Wroclaw - Dir. Stanislaw Krukowski

  • Méditation - Prière : Ave, Maria !

    « Ave Maria ! sur la terre et sur la mer,
    Cette heure, plus que tout autre Céleste, est la plus digne de toi !

    Ave Maria ! bénie soit cette heure,
    Bénis soient le jour, le pays et le lieu où tant de fois
    J'ai senti dans toute sa plénitude
    Ce moment si beau et si doux descendre sur la terre,
    Tandis que la cloche profonde se balançait dans la tour lointaine.
    Le doux cantique du jour mourant s'élevait avec légèreté ;
    Pas un souffle ne glissait dans l'air couleur de rose,
    Et cependant les feuilles des arbres semblaient agitées du tressaillement de la prière.

    Ave Maria ! c'est l'heure de la prière !
    Ave Maria ! c'est l'heure de l'Amour !
    Ave Maria ! permets que nos esprits
    S'élèvent jusqu'à toi et jusqu'à ton Fils !
    Ave Maria ! oh ! que ce visage est beau !
    Et ces yeux baissés sous l'aile de la Colombe Toute-Puissante !
    Qu'importe que ce ne soit là qu'une image peinte ?
    Ce tableau n'est pas une idole ; il est la vérité. »

    Lord Byron (1788–1824), Ave Maria extrait de "Don Juan", Chant III. Stances 101–103 (in "Ave Maria", C.L.D., Normand & Cie éditeur, 1977).
    Texte original anglais du Chant III (complet) ici.

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  • Ave Maria (plaintchant)

    Psallentes, Hendrik Vanden Abeele

  • Guillaume Bouzignac (v.1587-v.1643) : Ave Maria

    Maîtrise des Hauts-de-Seine, Arnaud Sourisseau, soliste

  • Anton Bruckner (1824-1896) : Ave Maria (1861)

    Dresdner Kreuzchor - Dir. Martin Flämig
    (Lukaskirche, Dresden, 1987)